2-De Figeac à Moissac



Mardi 3 octobre 2006: Figeac-La Cassagnole 5 km.

              Annie est passée me chercher tôt ce matin, le train est à 5h en gare de Grenoble, nous ne sommes que deux pour cette deuxième partie du chemin. Mais nous sommes prêtes, le sac est plus lourd que cet été, météo oblige! Nous arrivons à Figeac à 13h45 comme prévu, Le voyage s'est passé comme sur des roulettes, impeccable! Il a plu toute la matinée mais quand nous arrivons en gare de Figeac le soleil est au rendez-vous. C'est très calme, rien à voir avec l'agitation du mois d'août. Les commerces sont fermés le temps du déjeuner, l'office du tourisme n'ouvre qu'à 14h30, nous flanons dans les rues désertes en attendant notre premier tampon.


        

             Voilà, nous sommes parties, la montée sur la Cassagnole est agréable,et pas trop détrempée heureusement, 5 kilomètres, histoire de se dégourdir un peu les jambes après ce long trajet en train.Mais surtout pour raccourcir l'étape de demain. Tout au long du chemin, nous grignotons des noix aussi bonnes que chez nous et pourtant pas AOC! On s'installe quand on arrive, c'est pratique, nous sommes les premières et nous avons le choix, le gîte de la Cassagnole est à la hauteur de sa réputation, très bien! Nous partagerons le dortoir avec un québécois, Ronald qui va jusque Saint-Jean-pied-de-Port cette année. Au repas nous sommes 6, un savoyard, qui voyage avec un ami parisien qui sont partis de Figeac cet après-midi, Claude qui vient de Charentes et à commencé à Conques pour cette fois, il a pris une grosse averse sur le chemin aujourd'hui! Quand à Ronald il a fait du tourisme ces deux derniers jours et ne le regrette pas! Une ambiance sympathique, mis à part Ronald, nous terminons tous notre périple à Moissac, nous nous reverrons sûrement.


Mercredi 4 octobre 2006: La Cassagnole-Cajarc 26km500.


                   Nous sommes réveillées à 5h30, on ne dérange personne, la cuisine est indépendante du dortoir. Nous sommes prêtes bien avant le lever du jour et nous n'osons pas partir de nuit, pas assez téméraires. Nous partons avec un clair de lune un peu timide, il bruine un peu et il y a une petite brume matinale un peu humide. Nous avons prévu cette fois des étapes plus longues que cet été, et nous sommes un peu inquiètes. Mais nous devons nous adapter aux possibilités d'accueil et nous nous sommes rendues compte que moins de 20 km c'était un peu court, surtout pour nous qui sommes des lève-tôt. C'est une belle étape dès le début, à quelques kilomètres, le charmant village de Faycelles est encore tout endormi, seuls les aboiements des chiens, pas toujours amicaux, saluent notre passage. Les sentiers sont agréables , des petits chemins succèdent à de belles allées invitant sûrement le pèlerin solitaire à la méditation. Nous prenons notre première averse , une bonne heureusement de courte durée, nous profitons d'une éclaircie sur Béduer pour faire notre première pause repas sur le mur de l'école et sous un vieux noyer, nous avons le dessert qui nous tombe du ciel! Puis nous traversons des forêts de chênes truffiers très bien protégés, tout est clôturé. Cela ne nous empêche pas de faire une belle cueillette de cèpes, de châtaignes et de noix, le sac s'est alourdi de plusieurs kilos, mais ce soir nous mangerons local! Les derniers kilomètres sont durs, mais le gîte municipal est ouvert, on s'inscrit au tableau et on s'installe, nous sommes les premières, on a le choix! Après la douche, la fatigue s'envole! 

  

Claude et Ronald arrivent peu après, Ils sont tout de suite d'accord pour partager notre repas, ils s'occuperont de la salade et du vin, un pavé de boeuf du boucher local et le repas se transformera en un vrai festin, nous ne serons que tous les quatre, on ne se marchera pas sur les pieds ce soir! Une bonne soirée mais pas trop tardive car nous sommes tous crevés et demain, il faut repartir!

  

Jeudi 5 octobre 2006: Cajarc-Varaire 27km.


              Départ un peu tardif aujourd'hui, je me suis rendormie et Annie n'a pas osé me réveiller. J'émerge à 7 h. Nous prenons notre petit déjeuner tous les quatre, Ronald à garder le reste de champignons pour son omelette du matin et il se régale! Nous partons les premières, mais évidemment nous ratons une balise, heureusement on récupère le chemin sans faire demi-tour. Nos compagnons sont derrière nous, ils ne se sont pas trompés, sans doute sommes-nous trop bavarde. Toujours de jolis chemins! Qu'on ne nous dise plus que le Lot c'est tout plat, un rapide calcul et pendant nos 6 étapes nous aurons fait 2000m de dénivelés cumulés! Quoi qu'on en dise à la fin de la journée et les journées qui se suivent , faut pas se demander pourquoi on est fatigué! C'est l'équivalent de 3 petits lacs de montagne chez nous! Il fait beau et chaud, Claude et Ronald nous rattrapent vers 10h une petite pose, une photo pour la postérité, nous repartons les premières!



Les bois sont très agréables, un lavoir, un point d'eau fraîche,et aux environs de midi, un joli pré avec un arbre et deux pierres plates justes contre son tronc semblent nous attendre, nous succombons à la tentation, nos compagnons arrivent peu après, ce ne sont pas les pierres plates qui manquent dans la région,tous les murets en sont faits, ils trouvent vite deux sièges à leur convenance!



  

Cette fois, ils sont prêts avant nous, nous nous octroyons une petite séance de massage! Nos pieds réclament! Toujours plus difficile de repartir! L'après-midi, nous ne sommes jamais en grande forme et les derniers kilomètres sont difficiles! Au gîte de Varaire, nous retrouvons nos deux compères, le savoyard et son ami parisien du premier soir et une jeune fille allemande et sa maman qui vont aussi jusque Moissac! Nous mangeons toutes les deux au gîtes tous les autres ont pris la demie-pension, mais l'épicerie de Varaire est très bien achalandée et nous avons tout ce qu'il nous faut. Nous avons mal partout, nous ne nous arrêtons pas assez, nous ne buvons pas assez non plus. Demain 32km , on a intérêt à se ménager pour aller au bout! On a pas bien le choix c'est 20km ou 32km. Il n'y a rien juste avant Cahors! Nous garderons un bon souvenir de Varaire, un joli petit village, un beau lavoir, et des gens très sympathiques!


Vendredi 6 octobre 2006 Varaire-Cahors 32km


                  Départ 7h20, comme d'habitude le jour n'est pas levé, le clair de lune nous suffit! L'étape sera longue, aucun de nos compagnons d'hier ne la fait. Au départ on « pète »la forme, on récupère le GR65 à Bach, on aurait peut-être pu éviter de remonter sur Bach, mais notre sens de l'orientation inexistant et en l'absence de carte précise, nous nous abstenons de toute initiative. Encore un beau lavoir, un puits romain que nous ne verrons pas et nous retrouvons notre GR à Bach. Nous suivons la voie romaine sur une quinzaine de kilomètres, c'est facile, c'est calme à part les tirs de chasseurs au loin, nous ne croisons pas âme qui vive! Une pause à 10h, il faut-être prudente et éviter le coup de pompe! Sur le bord du chemin, un chargement de carotte a semè et nous ramassons chacune un bon kilo pour ce soir , comme si le sac n'était pas assez lourd, mais elles sont si tentantes! Un passage un peu boueux, et à midi nous arrivons sur une petite route! Un petit lavoir fera l'affaire pour notre pause déjeuner, idéal on aura même droit à un bain de pied!


Et nous sommes bien au sec, en effet même s'il fait beau les prés restent humides longtemps en cette saison! Et les coins pique-nique ne sont jamais là où on les cherche! Puis la D6, un petit kilomètre, dit le livre, mais c'est comme les minutes de dentiste, c'est à rallonge, on en voit plus la fin! Et en plus il fait très chaud! Merci Mr et Mme Blanc, votre petite pancarte « eau » et votre robinet à l'entrée de votre maison, nous a fait chaud au coeur! Une montée, très raide et caillouteuse, nous conduit au terrain de sport, cet été il devait y avoir des hospitaliers, les pancartes sont encore là, mais c'est tout! Puis les dernières maisons avant Cahors, un monsieur s'inquiète de notre réserve d'eau, il n'y a rien jusque Cahors et il reste 6km, nous le rassurons mais c'est aimable de sa part, un peu plus loin c'est une dame promenant deux magnifiques chiens qui nous propose ses services, les seules personnes que nous avons rencontré aujourd'hui nous laisserons un bon souvenir! C'est un des bonheurs du chemin, ce genre de rencontre! Puis après un plateau aride bardé d'émetteurs en tout genre, c'est la descente sur Cahors, une vue d'ensemble de la ville, l'enclave de la vieille ville que nous ne visiterons pas, il est un peu tard. 17H30 nous passons le pont et nous sommes à l'accueil jaquaire, Michel et son compagnon nous attendent avec des fruits secs et des boissons fraîches! Tous ces hospitaliers, sur le chemin, quel dévouement! Puis l'auberge de jeunesse, pas top, mais il n'y a que ça à Cahors, l'autre gîte est fermé le week-end. En plus on ne peut pas cuisiner, nos carottes sont cuites, on les a porté pour rien! Demain à Lascabanes c'est demie-pension! Elles finissent à la poubelle, le sac est assez lourd comme ça! Ce soir une pizza, moi les escalopes cordon-bleu, c'est pas ma tasse de thé! Les lieux sont vétustes mais propres ils ont commencé des travaux dans certaines parties du bâtiment, mais pas dans notre dortoir! Les papiers peints tombent en lambeaux! Et on se demande à quoi sert le bidet dans le dortoir! Un cachet pour dormir s'impose, nous avons une compagne de chambre peu loquace, à notre retour du restaurant. Pas de lieux pour se détendre dans cet accueil seulement des fauteuils dans l'entrée, mais c'est un vrai fumoir!


Samedi 7 octobre 2006: Cahors-Lascabanes 22km

        

               Nous nous levons à 7h15, nous attendions avec impatience la sonnerie du réveil de notre voisine! Un excellent petit- déjeuner en compagne de jeunes vendangeurs sympathiques nous réconcilie un peu avec les lieux! La salle à manger est toute refaite, ça change du dortoir! 8H30, un petit tour à la boulangerie et à la pharmacie, nos réserves d' Ibuprofène et d'arnica en ont pris un coup! Les commerçants et même certains passants ont un mot de sympathie pour nous.


Il est 9h30 lorsque nous passons le célèbre pont Valentré, un peu tard pour nous même si l'étape est courte. Et nous avons piétiné avec le sac à dos pendant plus d'une heure avant de nous mettre en route, et pour quitter Cahors ça grimpe, des marches hautes et inégales taillées à même le roc nous coupent dans notre élan! On nous avait pourtant prévenu!!! Deux pèlerines nous doublent d'un pas alerte. Sur le plateau c'est le même paysage qu'avant Cahors désertique et sauvage. Nous ressentons très vite la fatigue de l'étape d'hier. Il est vrai qu'en trois jours nous avons déjà fait un bon bout de chemin! A la croisée des chemins nous retrouvons nos deux pèlerines hésitantes devant un nouvel itinéraire proposé, par le gîte des Mathieux, on gagne un kilomètre de bitume! Nous nous laissons tentées, nos compagnes prennent l'autre itinéraire, nous nous retrouverons à Lascabanes ce soir! Nous espérons atteindre Labastide-Marnhac pour la pause de midi, mais c'est loin... Nous traversons des zones boueuses et humides les bois sont plus épais et le soleil a du mal a pénétrer! Le gîte des Mathieux est tout neuf et il y a même un quidam dans la piscine.... Nous sommes épuisée d'un seul coup, pas de village à l'horizon! Un bas-côté un peu plus sec et un peu ensoleillé fera l'affaire, nous posons le sac, ouf ça fait du bien! Casse-croûte et massage sont les bienvenus! Evidemment lorsque nous repartons npous nous apercevons que nous n'étions qu'à un petit quart d'heure de Labastide! Et derrière l'église de jolis bancs au soleil, tant pis! Comme d'habitude c'est plus dur l'après-midi et nous nous arrêtons à maintes reprises. Enfin le village est en vue, le gîte est à côté de l'église tout en haut, mais c'est très beau! Il y a déjà du monde qui se prélasse au soleil! On a bien fait de réserver il ne rest que 4 place, on peut s'installer notre nom est sur le tableau, c'est pratique, il n'est que 16 h et nous avons du temps devant nous, nous n'avons rien à faire ce soir on met les pieds sous la table. Nous sommes cinq dans la chambre, Christiane une jeune infirmière lilloise est déjà installée, puis les deux pèlerines de ce matin arrivent, nous sommes dans la même chambre, Marie-Jeanne et son amie Chantal sont parties de Cahors ce matin et vont jusque Lectoure! Nous apprendrons plus tard que ce soir là nous étions cinq infirmière dans la chambre! A 18h la gérante s'active aux fourneaux!
Nous serons 13 à table ce soir, je ne suis pas superstitieuse! Il y a deux couples d'allemand, une canadienne, chantal qui voyage en compagnie d'un Isérois du Fontanil, un de nos voisins! Marie-Jeanne, Chantal qui viennent de la régions bordelaise et des hollandais. Le repas est très animé et les allemands sont très bruyants! Le repas est excellent!


Dimanche 8 octobre 2006: Lascabanes-Lauzerte 22km


                   J'ai peu dormi cette nuit, pas moyen de trouver le sommeil, et ça ronflait dans la chambrée! Nous sommes levées à 5h30, nous avions tout préparé hier soir pour ne pas déranger, le petit-déjeuner est à disposition, c'est bien on n'a pas besoin d'attendre! Comme tous les jours ce sont les premières lueurs que nous guettons! Encore une fois c'est au clair de lune que nous nous mettons en route, il fait frais, le ciel est bien dégagé. Nous attaquons vaillamment notre première grimpette de la journée, un magnifique lever de soleil nous accompagne. Les kilomètres défilent vite jusque Montcuq. Nous progressons de ferme en ferme, saluées par les aboiements pas toujours amicaux des chiens! Et il y en a de partout! Enfin la tour de Montcuq, nous avons de la chance, c'est jour de marché. C'est animé et nous allions tourisme et gastronomie pour notre petite pause de 10h! On nous offre gentiment du raison de la région! Encore un des petits moments exceptionnels des gens sur le chemin, la générosité! Les chemins sont variés des sentes en sous-bois, de belles allées, on longe des champs, on crapahute dans des sentiers caillouteux, quelques portions de route pas trop indigestes! Dans un bois un chien perdu ou abandonné nous suis à distance, nous ne sommes pas très rassurées, mais il garde ses distances et nous abandonne après un petit kilomètre. Soudain les aboiements furieux de trois molosses nous surprennent et nous font prendre nos jambes à notre cou! Ils sont trois et heureusement bien clôturé! Mais nous avons pris le mauvais chemin. Deux kilomètres de bitume en plus au niveau de Rouillac! Le livre dit, attention ne pas prendre le raidillon caillouteux, longer le champ. Hélas, le champ est clôturé, il ne nous reste que la descente raide, heureusement c'est bien sec! Le village de Lauzerte,se dresse devant nous, le gîte se trouve sur le GR, pas besoin de chercher! Michel nous accueille à bras ouvert, il nous propose un délicieux rafraîchissement à base de pamplemousse et de kiwi, et des petits gâteaux fabriqués à Montcuq! Quel plaisir de poser le sac et de quitter ces maudites chaussures.


Le gîte est tout neuf, nous avons une jolie chambre décourée avec beaucoup de goût! Tout est assorti, chapeaux de lampes, dessus de lit, rideaux de douche, et comble de raffinement nous trouvons même de vrais serviettes dans la salle de bains! Ce soir je pourrais me faire un vrai shampoing! Une douche bienfaisante et nous voilà parties pour une petite ballade touristique! Michel nous rattrappe et nous propose de visiter une des curiosité de Lauzerte! Les sous-sol, non, ce n'est pas une proposition malhonête! Nous découvrons que sous les maisons de Lauzerte, il y a d'immenses caves de 5 m de haut avec plafond en ogive et clef de voute du XIIe siècle. Au dessous un autre niveau de caves plus rustique servait de réserve. Chaque maison possède aussi son puits, avec toujours au minimum 1m50 d'eau, à Lauzerte, l'eau ne manque pas.


Il ne reste que cette maison que l'on peut visiter lors des journées du patrimoines, et la cantine de l'école se trouve aussi dans les sous-sol! Pas ouvertes au public, toutes les autres maisons appartiennent à des particuliers! Nous avons droit à une visite complète de Lauzerte, mais allez donc au gîte des Figuiers et peut-être que vous aurez autant de chance que nous! Au repas du soir nous retrouvonsn Marie-Jeanne et son amie Chantal, Chantal la canadienne et son compagnon, Christiane est au gîte aussi mais ne mange pas avec nous! Michel et Bernadette ,son èpouse partagent notre repas ainsi que leur fille! La canadienne n'a pas hésité à plonger dans la piscine, d'accord il fait doux, mais l'eau est quand même à 17°. Une soirée inoubliable!



Lundi 9 octobre 2006 Lauzerte-Moissac:24km


                Un petit déjeûner copieux, notre hôte est déjà là, il est 6h30. Il nous prévient que l'étape d'aujourd'hui n'est pas très intéressante, beaucoup de bitume. Nous partons avant le jour comme d'habitude, encore un matin clair. Nous avons eu de la chance pour cette semaine d'octobre. A quatre kilomètres de Lauzerte, lejoli pigeonnier des chartrons en face du gîte du même nom. Quelques gouttes de pluie traversent les arbres, le temps d'enfiler la cape et de sortir du bois c'est fini! Soudain, un chevreuil traverse la route devant nous, il hésite une fractions de seconde en nous regardant et s'enfuit, le deuxième lui emboîte le pas sans un regard pour nous, des coups de fusils peu de temps après, nous espérons qu'ils ne sont pas pour ces deux pauvres bêtes! La pause de midi à Durfort-Lacapelette, nous sommes sur le départ quand arrivent Marie-Jeanne et Chantal, nous nous retrouverons à Moissac, nous allons toutes les quatre au centre d'accueil du Carmel! L'après-midi est difficile, nos pieds nous font souffrir et nous nous arrêtons de plus en plus souvent, nous ne prenons pas le détour par Saint-Martin, nous gardons la route. La drole de chapelle d'Espis, avec son cimetierre attenant et une maison construite devant sa porte d'entrée, quelle drôle d'idée! Sur l'arrière, une fontaine , de l'eau fraîche pour noos pauvres pieds!


Avant Moissac, Christiane nous passe devant , nous ne la reverrons pas elle dort chez les petites soeurs! Nous lui souhaitons bonne chance pour la fin de son voyage! Puis la pancarte Moissac, Michel nous a prévenu, on n'est pas arrivé, effectivement il reste 3 bons kilomètres avant d'arriver au centre ville! Un dernier effort pour grimper jusqu'à l'accueil du Carmel! Les hospitaliers font honneur à leur fonction. Sympathie et bonne humeur sont au rendez-vous, il a Géraud, d'Aurillac, Christian de le Seyne sur mer, Jean de Belgique venu pour quinze jours il y a un mis et demi! C'est ce dernier qui se colle aux fourneaux ce soir! Mickaël propose des massages de pieds, je ne résiste pas, je lui confie les miens sans hésitation. Un cursus époustouflant pour ce masseur et je doois dire réflexologie, apucunture et tout le toutim c'était que des mots pour moi, mais, mes pieds lui disent un grand merci, j'aurai pu repartir le soir même. Cest dotativo et je suis un peu génée! Au repas nous retrouvons. Marie-Jeanne et Chantal, cette dernière à une bonne tendinite et ne peux plus marcher, elles ne vont pas continuer.Au repas que nos partageons avec les hospitaliers, il y a aussi un couple du sud de la France qui revient de Saint-Jacques et vont jusqu'au Puy en Velay! Ils ont fait l'aller par le chemin d'Arles l'an dernier. Nous échangeons quelques bonnes adresses, Marie-Jeannne et Chantal sont toutes deux infirmières psy en retraite, comme nous, et en plus elles ont plein de connaissances en commun avec Annie qui est originaire de leur région et y a passé son diplôme! Le monde est petit! A la fin du repas nous chantons tous ensemble ULTREÏA!!!!


Mardi 11 octobre 2006 Moissac-Moissac


             Un peu de tourisme aujourd'hui, je décide d'alléger mon sac pour le retour et je file à la poste! Deux aller-retour et j'ai perdu 6 kg! Annie a préférer aller chez le coiffeur et se fait soulager de 50 euros pour un malheureux brushing, et le salon ne payait pourtant pas de mine! Annie a fini par céder, elle a confié ses pieds à Mickaël,Chantal l'a suivi de près,, toutes deux regrettent de ne pas l'avoir fait hier soir. Après le repas, elles prennent la direction de la gare, Christian les conduit en voiture! Pour nous un petit tout sur le chemin de halage afin de repérer notre départ pour le printemps prochain!


               Puis visite guidée du fameux cloître de Moissac! Sur la place nous retrouvons nos amis Ronald et Claude! Ronald s'est installé à l'accueil il est trop fatigué pour la visite du cloître. Claude a retrouvé son épouse, ils retournent en Vendée! Au repas du soir que des têtes connues, un des deux couples d'allemand de Lascabanes, Chantal la canadienne et son ami, Le savoyard et le parisien, la jeune fille allemande et sa maman, et notre ami Ronald, encore un de ces moment inoubliables du chemin.Nous nous racontons nos bonnes fortunes et nos mésaventures, mais même celles-ci deviennent de bons souvenirs. Nous terminons tous à Moissac sauf, Ronald, Chantal et son ami! Seule Chantal va jusque Saint Jacques de Compostelle! Nous chantons tous ensemble ULTREÏA! Eh!Oui, même moi, tant pis s'il pleut demain et puis les chasseurs ne sont pas là!


La suite au printemps............



27/10/2006
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