6-Espagne: De Burgos à Leon
Lundi 10 semptembre 2007 : Burgos – Hontanas 31 km
Départ 6h08 ce matin, il fait très sombre et la frontale se révèle bien utile. Nous sommes nombreux à partir tôt ce matin encore. Nous partons avec les cousins Pierrette et Jeannot ! Nous sortons rapidement de Burgos, rien que des immeubles en construction de ce côté de la ville, il fait nuit et nous ne voyons même pas le mur de la prison.
Nous arrivons rapidement à Tardéjos, puis Rabé de la Cazalda, les cousins nous ont semées. Un très beaux village, Rabé!
Puis landes et lieux-dits se succèdent, le vent souffle fort, mais il ne fait pas froid. A 11h30 nous sommes à Hornillas del Camino, nous avons parcouru 19km 500 sans nous en rendre compte! Il y a tout ce qu'il faut à l'épicerie du kilomètre 594 et l'épicier est très sympatique.
Nous voulions faire une petite étape, mais c'est quand même un peu court, d'autant plus que le l'albergue n'ouvre qu'à 14h30 et le village est tout petit! Nous décidons de poursuivre jusque san bol, une oasis sans eau et électricité, mais il paraît que l 'accueil est top, allez en route pour six petits kilomètres, quand on aime on ne compte pas!
Nous voilà reparties pour six kilomètres de landes désertiques et des champs de blés coup és ras! Nous n'avons pas revu nos amis canadiens! A SanBol il est encore bien tôt, nous apercevons l'aosis de loin, mais pas de detour, nous décidons de continuer jusque Hontanas, ça fera 31 kilomètres mais on se sent d'attaque, autant en profiter! Il y a un petit vent et nous avons moins chaud c'est agréable. C'est toujours le même paysage qui défile un chemlin rectiligne dans une lande déserte, on croit être arrivé et il y en a encore autant! Puis un pancarte, Hontanas 0km500, une publicité pour une nouvelle albergue, ça semble très raisonnable et pas honéreux, confort+++ pour 5 euros la nuit!
500M interminables, on ne voit pas le village et pour cause il est dans un creux et on tombe dessus d'un seul coup! C'est une merveilleuse surprise et nous nous envolons presque dans la dernière descente. L'albergue privée El Puntido ne nous déçoit pas , c'est propre et accueillant n nous retrouvons les cousins et nos jeunes amis canadiens Isabelle et Phillipe, ainsi que tout le groupe de Brésilien, nous partageons le dortoir avec Carlos et Luigi nos amis italiens et un couple de mexicains!
Une bonne douche, une bonne lessive et un peu de tourisme c'est restreint, il n'y a pas grand chose, dans l'église pas le temps d'entrer qu'une dame nous agresse d'une voie inamicale « per la madone, per la madone » en tendant la main, courage, fuyons! Nous retrouvons tous les pèlerins sur la petite place et Isabelle nous invite à sa table, une cerveza con lemon, puis intriguée pas la boisson d'Isabelle, du Patcharan, nous décidons d'y goûter et evidemment chacun y va de sa tournée!
Heureusement nous sommes tout près de notre lit!! Les brésiliens chantent tous en coeur et la bière coule à flot! A 7 heures c'est l'heure du repas, nous n'avons pas réservé pour le premier service mais la serveuse nous installe à la table de Phillipe et Isabelle, sans le savoir nous avons pris la place des cousins, ils mangent dans le bar et on entend Pierrette qui râle!!Mais notre tablée est tellement sympa que nous ne pipons mot!
Mardi 11 Septembre 2007 : Hontanas-Itéro de la Véga 21 km 500
Une étape courte aujourd'hui, mais elle était prévue! On a peur de craquer si on fonce trop vite et on a tellement envie d'aller au bout, nous sommes déjà en avance sur notre parcours! Il fait très doux au départ, mais dès que nous ateignons le plateau, un vent frais nous surprend.
Le jour se lève à peine lorsque nous arrivons à San Anton, le chemin passait sous le porche du couvent et les moines attendaient le pèlerins pour le nourrir!
A Castrojeriz, trois belles églises et un village en reconstruction! Un groupe de parisien laisse les gros sacs dans les voitures , ils ont un chauffeur qui transporte les bagages et ils sont tout frais! Carlos et Luigi pensent aller jusque Fromista, mais dès le départ ils ont beaucoup de mal. Nous ressentons très vite les excès d'hier, dans les jambes les pieds et peut-être un peu la tête!
La méséta est toujours aussi aride et ventée, mais il y a du monde, c'est bizzarre comme on se retrouve sur certains parcours alors que sur d'autres on ne croise personne et on se retrouve en fin d'étape.
Il y a des aires de pique-nique aménagées avec fontaine, ce qui est bien agréable. Le refuge de l'hôpital San Nicolas est sur le chemin il y a tout un groupe en voiture dans la cour?? Il n'est que 12h30 lorsque nous arrivons à Itéro de la Véga, mais nous n'irons pas plus loin aujourd'hui, il y a 8km 500 et c'est un peu trop pour nous.
Evidemment nous sommes les premières à l'albergue. Carlos et Luigi n'y font qu'une pause casse-croute et se remettent en route. Pour 7 euros par personne on a une chambre.
Pas de possibilité de cuisiner dommage, il y a tout ce qu'il faut à l'épicerie! Tant pis ce sera casse-croute dans la chambre, le patio n'étant pas très agréable et plutôt sale. Un petit tour dans le village, c'est mort, c'est sale, c'est triste, pour la première fois nous voyons même des chiens errants! Rare depuis que nous avons passé le frontière.
Nous essayons de nous détendre dans le patio, mais nous fuyons devant l'acharnement des mouches qui veulent à tout prix faire de nous leur déjeûner! Nous sommes 7 dans cette albergue et 4 ont pris le repas propose par le patron, nous mangeons dans notre chambre, et un jeune cycliste mange ses pâtes dans la cour à même la poêle, pourtant pas grand chose de prêter une assiette! Une étape un peu foirée dommage, on s'est quand même reposée. Demain, Carrion de los Condès.
Mercredi 12 Septembre 2007: Itéro de la Véga – Carrion de los Condès 31 km
6h 08, nous quittons très vite Itéro pour rejoindre le camino. On espèrait un petit café, mais tout est fermé. Tant pis on attendra Fromista. On avance bien ce matin, hier nous nous sommes ennuyées mois nos corps se sont reposés. Le chemin le long du canal de Castilla est très joli et c'est rafraichissant, le paysage à changé, nous traversons sur l'écluse. Il est dix heures lorsque nous atteignons Fromista et le petit déjeûner est le bienvenu. Pas très durces 8km500, avec un peu de courage et une bonne pause on aurait pu les faire hier, tant pis ce qui est est fait est fait!
A Villamentero de Campos nous décidons de prendre le camino officiel, il longe la route mais est un peu plus court. A la sortie du village, une superbe aire de pique-nique, pour une fois à l'heure du repas. Il y a des fontaines et nous en profitons une bonne séeance d'hydromassage sur les jambes et la plante des pieds, c'est glacé et c'est génial!
Une marseillaise, Jaqueline nous rejoint, elle est très décue, elle croyait être 8 km plus loin et peste contre son livre qui doit-être faux.
Puis nous longeons la route jusque Villalcazar,là c'est moins marrant, il y a de la circulation et il fait très chaud, pas d'ombre et les bornes tous les 100m.
A Villalcazar, une urgence technique pour Annie et une glace pour moi, le groupe de parisien est encore attable au restaurant, ils ont sorti le pique-nique et la serveuse fait grise mine mais ne dit rien. Un peu plus haut nous rattrapons Jaqueline, toujours très remontée contre son livre, elle nous envoie bouler lorsque maladroitement nous essayons de lui dire que c'est peut-être elle qui à mal interpréter. D'un commun accord et aec un regad de connivence nous ralentissons notre pas et la laissons mijoter dans son jus!
Le premier accueil est complet, il ne reste que quelques places en haut, Jaqueline est là aussi , nous décidons d'aller dans l'autre accueil religieux un peu plus bas, le couvento espiritu santo. L'accueil est sympatique c'est immense un grand dortoir mais beaucoup de sanitaires c' est un ancien collège religieux. Un grande cour bien ensolleilée. Le train-train quotidien, douche et lessive, tout le monde roupille dans le dortoir, nous partons vistiter la ville. Nous retrouvons tous nos amis, les cousins, Carlos et Luigi et Isabelle et Phillipe, tous les brésiliens sont là aussi, c'est une ville étape, il n'y a rien d'autre avant 16km 500, c'est très long semble-t-il. Les cousins voudraient bien que nous mangions ensemble mais ils ont retenus pour 20 heures trop tard pour nous. Finalement un petit restaurant sert de bonne heure, une tortilla et une glace et dodo. Isabelle et Phillipe ont aussi trouvés un petit resto et mangent en tête à tête, ils sont touchants tous les deux. Dans le dortoir nous discutons un long moment avec un français que a déjà fait le chemin, il souffre d'un ongle incarné et n'est pas sur de pouvoir continuer. Nous commençons à nous endormir lorsqu'un couple d'allemand très bruyant décide de rapprocher leur lit, vraiment sans gêne certains pèlerins! Nous nos sacs sont dans le couloir pour ne reveiller personne demain matin. Un minimum de respect envers les autres.
Jeudi 13 Septembre 2007 : Carillon de los Condes -Terradillos de los Templarios 26km500
Pas géniale la nuit, ma voisine de lit a été malade toute la nuit. Nous qui voulions être discrète, réveil en fanfare, Annie tombe de son lit avec fracas, plus de peur que de mal mais une belle bosse! Heureusement pas de lit à étage! A 5 heures nous sommes debout,nous déjeûnons dans la cour, il fait très doux et nous ne somme pas bien nombreux si tôt ! A 6 heures nous sommes en chemin, pour 16km 500 sans village. D'abord 5km de bitume avant de prendre le chemin de la Cazalda.
C'est tout droit, c'est plat, il ne fait pas encore très chaud et d'un coup il y a du monde c'est une étape où on se croise tous! Pour moi ça ne manque pas d'un certain charme malgré tout. Calzadilla de la Cueza semble inaccessible! Un espagnol bien inspiré et sutout bien intêrressé a monté un petit estancot ,barbecue café et tout ce qu'on veut. 1Euro50 un nescafe dans un petit verre en plastique,pas de concurrence, pour certain c'est bienvenu pour d'autres c'est de l'escroquerie. Nous ne demanderons pas le prix du sandwich, il paierait surement notre nuité de ce soir. Enfin Calzaldilla et son bar incontounable, nous retrouvons les deux cousins et nos petits canadiens, une consommation, et surtout une file d'attente aux toilettes!
Deux kilomètres avant Lédigos, une super aire de repos pour pérégrinos, ça tombe encore bien c'est l'heure de manger, c'est à l'ombre et les tables sont faites de grosses dalles de pierres. Carlos et Luigi nous rejoignent quand nous levons le camp, on devrait se retrouver à Terradillos! Une Albergue toute neuve à l'entrée du village, nous préférons faire encore un petit kilomètre. Les cousins et les canadiens s'arrêteront là ce soir. Notre albergue est dand le village, il n'y a rien et l'epicerie est dans l'albergue, tant pis resto ce soir.
Nous partageons notre chambre avec deux anglaises et Sonia, une jeune allemende qui voyage seule jusque santiago, elle n'a pas l'air en forme la pauvre, elle parle un tout petit peu le français. Jaqueline, notre marseillaise mal embouchée est là aussi, ainsi que Carlos et Luigi. Nous partageons notre repas avec Jaqueline, Carlos, Luigi et Frantz un autrichien très réservé, il parle un peu le français et Jaqueline nous a présenté ses excuses. Elle monopolise la conversation durant tout le repas, en italien avec Carlos et Luigi! Le repas est juste passable, pas de spécialités espagnoles, tant pis!
Vendredi 14 Septembre 2007 : Teradillos de los Templarios – El Burgo Rainero 30 km
Une nuit très agitée, Sonia a été malade toute la nuit. A tois du matin, nous nous levons et Annie lui donne un smecta. Ca la soulage un peu elle parvient à dormir, nos dux anglaises n'ont pas bougées! Nous notre nuit est finie! A 6 heures nous sommes sur le chemin. Nous traversons Moratinos, un village abandonné et complètement en ruine.
Puis 6 km plus loin, San Nicolas del Camino, heureusement le bar de l'albergue est ouvert. Il est 7h30 l'accueil est sympathique et les croissants très attirants. Nous reprenons notre chemin, toute revigorée, direction Sahagun que nous ateignons aux alentours de 10h30, une petite pause devant l'église, une photo avec la statue du pèlerin, un petit encouragement à Sonia qui nous a rejointes, quelques conseils de prudence, tant alimentaires que physiques, nous ne pouvons nous empêcher de jouer les mères protectrices, elle est toute jeune!
Puis nous prenons la direction de Berciano del Camino. A proximité de Cazalda del Coto, nous empruntons le Camino Francès, 6 km jusque Bercianos, il suit la N120.
Des platanes plus ou moins vaillants, certains ont eu très soif, nous dispensent une ombre parfois bien légère, mais c'est mieux que rien! Ils nous tiendront compagnie jusqu'au bout de l'étape. Pause de midi sur les marches de la jolie petite église de Bercianos, mais comme toujours les mouches gardent leur territoire et nous leur cédont la place. Il est 13h, nous partons pour El Burgo Rainero Il ne rest que 7 km, tout le long la N 120 et les platanes.
L'albergue est refaite à neuf, les hospitalleros très accueillants, ce sont d'anciens pèlerins et on le sent à leur façon de nous accueillir. C'est toujours plus agréable! C'est donativo, une grande cuisine, ce soir pas de problème pour le repas, l'épicerie du village est bien achalandée, ce soir ce sera spaghetti aux poivrons! On musarde un peu dans le village, pas question de faire une sieste à cette heure, déjà que nos nuits sont courtes! Un petit patcharan nous tenterait bien en souvenir de Ohillipe et d'Isabelle que nous n'avons pas revus, mais il n'y en a plus. Une liqueur de café et une liqueur aux plantes nous sont proposées, aïe, c'est fort! Et avec la chaleur nous sommes un peu clouées sur nos chaises! Enfin pas grave, nous ne sommes pas loin. Carlos et Luigi sont là aussi, eux ils sont adeptes du restaurant!
Samedi 15 Septembre 2007 : El Burgo Rainero – Puenta Villarente 25 km
Une nuit épouvantable, les lits grincent, les lumières du couloir illumin le dortoir, et tout le monde se lève à tour de rôle, sauf les ronfleurs, les chanceux! Départ 6 heures tapantes pour nous! Nous sommes seules sur le chemin ce matin. Les machines agricoles tournent à plein rendement dans les champs, ça fait une drôle d'impressions ces gros engins qui travaillent de nuit à la lueur de leurs phares. Les premiers pèlerins à vélo ne nous doublent pas avant 9 heures. Nous avons déjà bien avancé. Puis Franz, l'autrichien nous rejoint, il va directement à Leon. Les deux anglaises de Terradillos nous rejoignent à Mansilla de las Mulas.
Sonia est déjà sur la place. Il y a deux chemin la Cazalda Romana plus longue et celui que nous avons chosi qui longe la N120. La route est calme sur cette portion. Après Mansilla, c'est la grande route de Leon, là c 'est bien différent. La piste est poussiéreuse, voitures et camions sont nombreux et roulent vite.C'est bruyant et peu agréable. Il nous reste 6 km à parcourir, il n'est que midi et le soleil tape dur.
L'albergue privée San Pelayo est très agréable, c'est un ancien corps de ferme bien rénové et modernisé, un patio ombragé et fleuri est à notre disposition. Le repas est un peu cher, salade, tortillas et fruit pour 10 euros. Finalement après une tour à la patisserie du village nous n'avons plus très faim. Nous mangeons nos petits restes, une tomate et une banane bien installée dans le patio.
Dimanche 16 Septembre 2007 : Puenta Villarente – La Virgen del Camino 20 km 500
Une petite étape, mais la visite de Leon est au programme, nous devrions y être pour le petit-déjeûner, nous comptons y passer la matinée. Levée à 5 heure, ça devient chronique chez nous, on attend le petit-déjeûner qui devait être servi à 6h. Mais nos hôtes ne se sont pas levés, pas de bruit tout le monde dort. A 6h 08, nous prenons la route le ventre vide. La boulangerie devait ouvrir à 6 heures, là encore porte close. Pas un café d'ouvert sur cette route pourtant il y en a! Un vent de panique, à Arcabueja, tois jeunes garçons éméchés veulent nous conduire en voiture à Santiago. Ils nous suivent un moment puis sûrement peu intérrêssé par deux vielles pommes un peu ridées, font demi-tour. Heureusement, nous nous engagions sur une petite route déserte que nous suivront jusque Valdefuente. Nous quittons le chemin pour trouver un bar ouvert sur la grand-route mais à part la machine à café d'une station-service, rien, « nada »
Nous attendrons Léon pour nous sustenter. Nous avons quand même fait 12 km le ventre vide, et le repas d'hier soir était frugal.
Il fait très doux et à 9h30 nous sommes à Leon, les terrasses commencent justes à être installées, nous sommes en Espagne! Un copieux petit-déjeûner pour 1 euro 60, et deux gentilles jeunes filles qui acceptent de garder nos sacs pendant que nous faisons le tour de la ville, j'ai préféré Leon à Burgos.
La visite de la cathédrale , et des imposants batiments de la ville, c'est chargé d'histoire par ici! Nous retrouvons Franz entrain de se battre avec une cabine téléphonique et j'y laisse encore 1 euro pour ne rien avoir.
Nous rencontrons nos premières bodegas, ces espèces de caves enterrées qui ressemblent à de vrais petites maisons. En sortant de la ville, on se retrouve tout de suite en banlieue, Trobadejo del Camino, des immeubles et des maisons en constructions, nous traversons une zone industrielle et notre premier Leclerc, evidemment c'est fermé, c'est dimanche. Une petite épicerie sur le bord de la route, nous faisons le plein de fruits. Puis Virgen del Camino, on tourne un moment avant de trouver l'albergue, très mal indiquée comme souvent en Espagne, même les gens du cru ont du mal à nous indiqué le chemin.
L'albergue est moderne et entièrement refaite à neuf, une immense cuisine, une immense salon, des dortoirs très aérés, on ne se marche pas dessus. C'est donativo! Dommage la propreté laisse à désirer. Les attrape-mouches regorgent, les moutons envahissent tout. Dans le village, c'est dimanche, tout est fermé, à part les bars- restaurants. On se fait allumer au restaurant du coin, ils nous font deux sandwichs avec la dernière part de tortilla. On n'a pas bien le choix, ils ne servent pas avant 8 heures et c'est trop tard pour nous. Carlos et Luigi sont là aussi, ils attendront 8 heures.A 2h30 je suis réveillée par des démangeaisons terribles, j'avais fini par oublier mon allergies, mais les moustiquos devaient être affamés. Impossible de dormir. Je suis litteralement dévorée, les bras, les jambes, les pieds et le cou.